Les alertes sont officielles

Alimentaire

La Cour des comptes

La sécurité des approvisionnements alimentaires

La crise sanitaire a été un révélateur des forces et des faiblesses structurelles des dispositifs d’approvisionnement alimentaire.

Aucune rupture majeure n’a toute fois été constatée, la production et la distribution ayant été globalement assurées.

Pourtant, outre un faible niveau de préparation des structures publiques, la crise a révélé plusieurs faiblesses structurelles (dépendance à certaines importations, circuits de proximité peu développés).

Des enseignements doivent être tirés au-delà de la mobilisation en urgence et pragmatique des pouvoirs publics, pour doter la France d’une véritable stratégie en matière d’approvisionnement alimentaire, à la lumière de pratiques observées dans d’autres pays.

Le Sénat

Proposition de loi visant à sécuriser l’approvisionnement des Français en produits de grande consommation

Le rapport 2022 de la cour des comptes constate qu’« il n’existe pas en France de stratégie nationale formalisée de sécurisation des approvisionnements alimentaires, ni de service consacré à cette fonction comme cela peut exister dans d’autres pays ».

Rapport n° 326 (2022-2023) de Mme Anne-Catherine LOISIER, fait au nom de la commission des affaires économiques, déposé le 8 février 2023

Synthèse du rapport

Besoin de souveraineté alimentaire et d’une territorialisation plus importante de la politique alimentaire

À court terme, l’enjeu de la durabilité du modèle alimentaire français réside tout entier dans le défi de la souveraineté alimentaire.

Toutefois, la crise a rappelé combien il était essentiel que la France consolide sa souveraineté alimentaire, notamment au regard de deux facteurs de fragilités liés à sa dépendance accrue aux denrées importées et au recours important à de la main-d’oeuvre saisonnière venue d’autres pays.

Reconquérir sa souveraineté alimentaire revient à dessiner un plan agissant en deux volets :

– d’autre part, le combat à mener à l’aval doit viser une reconquête de l’assiette des consommateurs français afin de réduire la dépendance aux importations.

– d’une part, il importe de consolider l’amont de la chaîne en s’assurant de nos capacités de production nationales. À cet égard, la réduction des dépendances de l’amont agricole est essentielle, que cela soit en matière protéique pour l’alimentation animale ou s’agissant du recours à de la main-d’oeuvre saisonnière étrangère. De même, la crise a démontré que la résilience des exploitations devait être renforcée, notamment face au changement climatique et aux risques sanitaires ;

La FNSEA

« La France n’a pas de stocks alimentaires stratégiques », prévient Christiane Lambert, la patronne de la FNSEA

Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA s’inquiète auprès de L’Usine Nouvelle des stocks stratégiques alimentaires en France.

À la suite de l’allocution du Président de la République du 12 mars 2020, la responsable du premier syndicat agricole demande que le secteur agroalimentaire soit, au même titre que la santé, déclaré prioritaire. 

Définition des risques majeurs

https://www.ecologie.gouv.fr/prevention-des-risques-majeurs

« La définition que je donne du risque majeur, c’est la menace sur l’homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l’immensité du désastre ». C’est ainsi que Haroun TAZIEFF qualifiait le risque majeur. Si les catastrophes naturelles sont inévitables, la politique de prévention vise à réduire leurs conséquences dommageables, en complément de la gestion de crise et de l’indemnisation des victimes : connaître les risques, informer, éduquer, surveiller, prévoir, réduire la vulnérabilité, protéger, se préparer à la crise, exploiter le retour d’expérience et responsabiliser.

gouvernement.fr/risques

5 types de menaces et risques majeurs

  • Naturels
  • Technologiques
  • Sanitaires
  • Cyber
  • Terroristes.