Risques majeurs et systémiques

Pour prévoir les crises, il est nécessaire d’avoir une vision systémique : globale et prenant en compte les interdépendances. Géopolitique, géographie, climat, environnement social, énergie, infrastructures, systèmes de communication, transports, etc.

Constat : l’interdépendance fait peser un grand danger sur nos sociétés

Vivant de plus en plus à flux tendus et de plus en plus « dépendantes des lointains », nos sociétés sont de plus en plus vulnérables. Une simple rupture des approvisionnements énergétiques (krach financier, conflit social ou international, catastrophe…) suffirait à priver la population du minimum vital en quelques jours car la plupart des autres approvisionnements suivraient.

Suivant les endroits, on manquerait très vite d’eau potable, de nourriture, de médicaments, de chauffage, de moyens de communiquer, etc. ainsi que nous alerte Stéphane Linou

Interdépendance, pénuries et chaos social

De telles pénuries généreraient de la violence (voir ce qui s’est passé à Saint Martin en 2017) et, pour peu qu’elles durent (en cas de collapse, on estime qu’il faudrait quelques semaines à l’Etat pour reprendre la main), l’on pourrait assister à des situations d’exode autrement plus dramatiques que celles de 1940, compte tenu de la désertification des campagnes et la disparition de l’agriculture paysanne.

Effondrement – témoignage d’un ami garde du corps

Vivre un effondrement depuis ses tripes, cet effondrement soit-il temporaire, même quand on sait faire de la sécurité et malgré son degré de compétence dans les situations professionnelles connues, quand on a sa famille à protéger avec soi lors des drames change beaucoup de paramètres !

Analyse des problématiques de sécurité locale en cas défaillance de l’État

Mesures préventives immédiates, simples et peu coûteuses

Nous ne sommes pas collectivement prêts à affronter de telles situations. Par contre, et c’est la première raison d’être  de S.O.S. MAIRES, les Maires des communes rurales peuvent sécuriser le minimum vital à l’échelle de leur commune (échelle la moins vulnérable à la rupture des « flux »), dès aujourd’hui.

Vous trouverez un ensemble de solutions pratiques simples dans la rubrique Outils de la résilience communale si possible chiffrées et financièrement accessibles. (Contributions bienvenues !).

Causes à l’origine d’une rupture de chaîne d’approvisionnement

Les cyberattaques

Les risques cyber selon le gouvernement

Une cyber-attaque est une atteinte à des systèmes informatiques réalisée dans un but malveillant. Elle cible différents dispositifs informatiques : des ordinateurs ou des serveurs, isolés ou en réseaux, reliés ou non à Internet, des équipements périphériques tels que les imprimantes, ou encore des appareils communicants comme les téléphones mobiles, tablettes at autres objets connectés.

Il existe quatre types de risques cyber aux conséquences diverses, affectant directement ou indirectement les particuliers, les administrations et les entreprises : la cybercriminalité, l’atteinte à l’image, l’espionnage, le sabotage. (lire la suite)

Augmentation des attaques contre la chaîne d’approvisionnement

Le rôle joué par la chaîne d’approvisionnement lors de la crise sanitaire a montré à quel point ces infrastructures sont fragiles et critiques pour l’économie. Le manque de surveillance et l’adoption de solutions logistiques numériques représentent donc une opportunité de choix pour les cybercriminels qui désirent engranger de gros paiements.

Un Killware est déployé dans le seul but de causer des dommages physiques, allant jusqu’à la mort.

Les cyber-psychopathes déployant un tel code malveillant n’ont qu’un seul objectif : provoquer une destruction pure et réelle.

Les experts pensent que le killware pourrait être la prochaine grande menace de cybersécurité, car des installations d’infrastructure plus critiques deviennent la cible de mauvais acteurs dont les actions visent à causer des dommages réels.

Qu’est-ce qu’un killware ?

Risques technologiques, blackout électrique

Désertification du monde rural

Ainsi, la désertification du monde rural est le résultat d’un développement qui aura duré 2 siècles, le temps d’épuiser les ressources minières. L’ exode rural humainement désastreux a réduit la population agricole à 2 %.

Quant on sait que 90 % des fermes dans le monde font moins de 2 ha, et qu’au niveau mondial, 2 % d’agriculteurs possèdent un tracteur, on mesure la prochaine débâcle agricole provoquée par la pénurie énergétique et l’importance de préparer les infrastructures d’une agriculture paysanne, moderne et qualifiée repeuplant et revivifiant les campagnes.

Il est désormais prouvé que le soleil peut remplacer le pétrole et produire autant sinon plus grâce aux méthodes de permaculture approuvées par l’INRA.

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