
Selon Wikipedia
Les Jardins de la victoire (en anglais Victory gardens), appelés également « jardins de guerre » ou « potagers pour la défense », étaient, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada ainsi qu’en Allemagne, des jardins potagers cultivés dans des résidences privées ou dans des parcs publics pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Ils étaient destinés à diminuer la pression provoquée par l’effort de guerre sur l’approvisionnement alimentaire public. Outre l’aide indirecte qu’ils apportaient à l’effort de guerre, ces jardins étaient également considérés comme stimulant l’esprit de corps chez les civils ; en cela les jardiniers pouvaient se sentir investis par leur contribution de travail et récompensés par les produits récoltés. Les jardins de la victoire firent partie de la vie quotidienne sur le front intérieur.
Pendant la Première Guerre mondiale
En , Charles Lathrop Pack organisa aux États-Unis la « Commission nationale du jardin de guerre » (National War Garden Commission) et lança la campagne des jardins de guerre juste avant l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale. Pendant la Première Guerre mondiale, la production alimentaire avait diminué de façon spectaculaire, en particulier en Europe, où la main-d’œuvre agricole avait été mobilisée dans les armées et où une partie des fermes restantes avaient été dévastées par le conflit.
Pack conçut l’idée que les fournitures alimentaires pourraient être grandement augmentées sans faire appel à des terres ou de la main-d’œuvre déjà occupées par l’agriculture, et sans recourir de façon significative aux moyens de transport nécessaires à l’effort de ce conflit.
La campagne poussait à la mise en culture de terres disponibles, privées ou publiques, autorisant la création de plus de cinq millions de jardins et la production de denrées alimentaires pour plus de 1,2 milliard de dollars à la fin de la guerre
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Les jardins potagers communautaires ou familiaux sont réapparus au début du New Deal et furent alors élevés au rang de stratégie de subsistance pour les chômeurs. Au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor et l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, l’enthousiasme populaire fit céder les résistances des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture et fit des « jardins de la victoire » le dispositif central de la campagne nationale « Food Fights for Freedom ».
Alors qu’en Grande-Bretagne les aliments en conserve étaient régulièrement rationnés, une campagne d’affichage (Plant more in ’44!) encourageait la plantation de jardins de la victoire par près de 20 millions d’Américains. Ces jardins ont produit jusqu’à 40 % de l’ensemble des productions végétales consommées au niveau national
On expliquait aux citadins et banlieusards du « front intérieur » que la production de leurs jardins aiderait à faire baisser le prix des légumes dont le ministère américain de la Guerre avait besoin pour nourrir les troupes, et que l’argent ainsi économisé pouvait être affecté à d’autres dépenses militaires : une affiche américaine disait « Notre nourriture combat ».
Alors, qu’attendons-nous?
Une réponse sur « Les jardins de la victoire »
Bonjour
je n’ai pas facebook.
Comment puis-je consulter la carte des brigades Dicrim existantes ?
Merci
Sylvie
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